Pourquoi obéit-on ? Peut-on manager sans contraindre ? La désobéissance est-elle irresponsable et individualiste, ou est-ce plutôt un devoir au service du bien commun ?

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Les intervenants :

• Stéphane Hardouin, directeur de l’IGPN au Ministère de l’Intérieur et ancien procureur de la République de Créteil
• Pierre-Henri Tavoillot, philosophe, maître de conférence HDR à Sorbonne Université et président du Collège de philosophie
• Cette table ronde sera animée par les étudiants de classe préparatoire de droit-économie de l'ENC-Blomet.

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Mars 2020, la France entière est confinée. Une vague de docilité et d’obéissance déferle sur les foyers du monde entier. Rester chez soi, faire une attestation pour sortir, se limiter à une heure par jour. Comment aurait-on pu imaginer un tel renoncement aux libertés individuelles ?

Cinq ans plus tard, notre contexte politique marqué par un vacillement des mécanismes traditionnels de la démocratie interroge l'idée même d’autorité. Ce constat d’une lassitude manifeste des gouvernés à l’égard de leurs gouvernants, mis à l'épreuve par une crise de la représentation, questionne les relations entre exercice du pouvoir et obéissance.

Face à ces nouveaux enjeux, nous vous proposons une réflexion sur les logiques à l'œuvre dans nos manières collectives et individuelles d’obéir.

Pourquoi obéit-on encore ? Comment les différents pouvoirs façonnent-ils notre consentement ? Peut-on manager sans contraindre ? Obéir, est-ce être responsable ? La désobéissance est-elle le produit d’une société individualiste ou un devoir au service du bien commun ?

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Retrouvez les tables rondes des années antérieures :

• Tables rondes de droit-économie
• Tables rondes littéraires

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Crédit image : Eugène Delacroix, La liberté guidant le peuple, 1830